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Chapitre 15 La maison de Dieu, Boek 1

12. Vois, je ne mérite pas d'exister ! C'est pourquoi, détruis-moi complètement et à jamais, afin que je ne sois plus en toute éternité, et que ma grande et unique faute soit effacée pour tous les descendants bénis d'Adam et d'Eve !"

13. Vois : ici, Abel reprit son épée dans sa main gauche et l'agita à plusieurs reprises, mais cette fois sur la poitrine de Caïn.

14. Alors, une nouvelle vie parcourut Caïn, et il fut délivré de son attirance envers la mort ; mais, en échange, il fut prit d'une autant plus grande soif de vivre, et, ne trouvant rien qui pût le rassasier immédiatement, il se tourna une fois de plus vers Abel et lui dit : "Vois, frère, j'ai grande faim d'une nourriture qui possède la vie en elle et non la mort qui se trouve dans la chair du serpent et dans son sang glacé ! Car vois-tu, toi, mon frère, maintenant que la connaissance m'est donnée des origines de mon être, de ce que je fus autrefois, et de ce que je suis à présent, j'éprouve un profond repentir et ressens une grande faim et une soif brûlante de l'amour divin et de son infinie miséricorde. Car regarde, je pleure sans voix, et le repentir est sans larmes chez moi ; c'est pourquoi, rassasie-moi avec la voix de l'amour et apaise ma soif dévorante avec les larmes du repentir !

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