5. Environ sept heures après son exécution, quand son âme, pour ainsi dire, se fut reconstituée, il s'est rapidement convaincu que sa croyance temporelle était sans fondement et bientôt il a discerné qu'il continuait à vivre. Mais alors sa persuasion de la suite de sa vie s'est métamorphosée en une autre incroyance : il a maintenant soupçonné qu'il avait été en effet emmené à la place d'exécution, mais seulement tué en apparence pour subir la crainte de la mort. Il s'était seulement effondré, abasourdi par cette crainte, parce que l'officier avait bandé ses yeux pour qu'il ne puisse voir que le peloton allait tirer en l’air. De là il aurait été jeté inconscient dans un cachot souterrain sombre, d'où une pétition venant du peuple allemand le remettrait bientôt en liberté.
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