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[MDD 1.0.3] Mais que cela ne trompe personne ! Combien de foi déjà les Evangiles n'ont-ils pas été sujet à caution ? Sont-ils moins valables au cœur du vrai fidèle de Dieu ? Combien de fois ai-Je été, Moi, le Seigneur et Donateur de vie, déclaré comme un simple humain, un magnétiseur, un imposteur et même un personnage fictif par les sages de ce monde et, à l'heure actuelle, par des millions d'êtres humains ? Mais cela n'abuse en rien les millions de Mes autres enfants. Car ceux-ci ne se contentent pas d'être des auditeurs de Mes paroles ; ils ont vu, dans la simplicité de leur cœur, que le Jésus de Nazareth était davantage que considéraient ou ne considéraient pas les nombreux érudits de ce monde. C'est pourquoi, en ce qui concerne le présent ouvrage, que personne ne tienne compte du jugement de ces derniers ; car ils n'apprécient de toute façon que ce qui leur ressemble. Qu'ils écoutent uniquement la voix du cœur des simples qui, eux, sont capables de jugement, parce que guidés par le bon Donateur. Cet ouvrage offrira mainte occasion de critique aux sages de la terre ; qu'ils prennent garde de ne pas mettre à nu leur faiblesse et d'échouer lamentablement. [MDD 1.0.11] Ainsi, les justes lecteurs de cet ouvrage pourront dire de plein droit : "Nous autres, simples amoureux de Dieu, dotés de faible raison, qui n'avons jamais fréquenté d'autre université que celle de Dieu dans nos cœurs, - et non celle de Paris, d'Iéna ou de Gôttingen, - ne voudrions jamais changer avec vous, malgré toute votre célèbre érudition. Car nous préférons notre intense vision des profondeurs de la grande Création de notre Père très saint à vos milliers d'années de recherches à travers une vision voilée. Nous avons pu constater où vous mènent vos télescopes et vos mathématiques ; oui, vos chemins ne nous sont pas inconnus. Mais tous vos calculs et votre géométrie sont bien trop chichement mesurés pour déterminer la clarté de nos cœurs qui reposent en Dieu." [MDD 1.5.31] Vois : les terres des lunes ne sont pas fermes, mais de consistance très relâchée, semblable à l'écume des océans qui se condenserait et deviendrait plus solide, et elles sont dénudées et sans eau. L'air de la terre est comme l'eau des lunes, et l'air de la lune semblable à l'éther qui se trouve entre soleils et terres. Les lunes sont destinées à accueillir les esclaves du monde et à capter les esprits de la matière, à sonder leur durabilité et à les faire mûrir pour l'accueil de la grâce. [MDD 1.8.1] Vois, l'Amour éternel Se dissimula la face et Se retira selon le nombre de l'ordre pour un temps déterminé, restant aveugle dans la profondeur de Sa compassion. Il ne voulait ni ne pouvait savoir ce que les nouvelles créatures feraient pendant la courte période où elles étaient placées sous le jugement de la Divinité - afin de les mettre à l'épreuve dans leur liberté sur terre - grâce à l'Amour de la compassion. Et le lieu qui leur fut donné comme habitation sur la terre était une vallée et un jardin, et s'appelait le Paradis, c'était le pays où, plus tard, coulèrent le lait et le miel ; c'était aussi le lieu qui, dans l'époque la plus importante de tous les temps, vit le plus grand des actes de l'Amour éternel, qui s'appela "Bethléem" et s'appellera ainsi éternellement ; ce fut le lieu où, pour la première fois, la Parole éternelle contempla dans la chair la lumière de Sa grâce sur la goutte de la compassion éclairée par le lointain soleil, la lune et toutes les étoiles. [MDD 1.9.2] Et les larmes d'Adam furent conservées dans les entrailles de la terre et furent nommées et se nomment encore "Thummim", ou pierres qui reflètent symboliquement la lumière des sept esprits de Dieu ; elles s'affermirent sous l'effet de la lumière de la grâce qui émane de la chaleur de l'Amour, immortalisant ainsi le juste repentir d'Adam à travers les âges elles furent dispersées sur toute la terre en signe consolateur de la renaissance future, laquelle - comme les larmes d'Adam - doit être à même de capter et de refléter la grande lumière provenant de la mer de grâce miséricordieuse de l'Amour éternel, et de résister aux plus fortes tentations du monde. [MDD 1.9.5] Voici encore un secret qui doit être révélé à cause du coupable orgueil des enfants du monde ! Vois : deux fleurs du buisson furent fécondées par les justes larmes d'Eve après la perte de son innocence ; elles gardèrent fidèlement en elles la bénédiction de l'Amour éternel à travers toutes les attaques des temps lors des grandes guerres de Jéhovah avec les peuples de la terre. A l'époque où la grâce abonda d'En-Haut, elles firent entrer la vie dans la femme d'Abraham* en signe des grandes œuvres de l'Amour miséricordieux - et la firent également pénétrer dans la femme de Zacharie*( allusion à Sarah et à Elizabeth qui furent toutes deux fécondées à un âge très avancé) pour l'accomplissement véritable du plus grand de tous les actes de l'Amour miséricordieux du Dieu éternel. [MDD 1.11.19] "Adam ! Tu as beaucoup appris lors de ce long voyage sur la terre tu en as vu les continents, les eaux, et aussi tout ce qui s'y trouve, croît et se meut en surface et en profondeur. Tu as vu tous les animaux, depuis le grand mammouth jusqu'au plus petit ver rampant ; tu as aperçu le puissant requin et toutes les bêtes des eaux, jusqu'aux plus minuscules habitants de la goutte d'eau ; et tu as vu aussi tous les volatiles des airs, du grand aigle au léger papillon, et, partant de celui-là, jusqu'au plus petit moucheron ; tu as mis à l'épreuve toutes leurs forces, leurs capacités et leur utilité ; et tu as pu voir combien l'Amour éternel a pris grand soin de toi et, à travers toi, également d'Eve. [MDD 1.13.17] A présent, quitte ton autel de sacrifice, place-toi à ma gauche, afin que ma droite reste libre pour châtier les transgresseurs, et suis-moi dans l'habitation du péché ! Lorsque j'aurai éveillé les pécheurs endormis de l'enivrement de la luxure et qu'ils fuiront, pris de terreur, apporte à tes parents charnels une petite partie des dons perdus et remets-les leur, afin de les réconforter lorsqu'ils tomberont à terre, épuisés et pleurants, dans un pays très éloigné qui s'appelle "Ehuehil" ou "Terre d'asile". Alors, élève aussi là-bas un autel de sacrifice semblable à celui-ci, qui brûlera sans cesse désormais, même sous les eaux qui couvriront plus tard toute la terre ; et cet autel deviendra une montagne inaccessible à tout mortel jusqu'au grand temps de tous les temps où elle abaissera son faîte jusque dans la plaine qui s'appellera "Bethléem" ou "Petite ville du grand Roi", laquelle deviendra plus tard la plus grande de toute la terre ; car sa lumière luira plus fort que tous les esprits de tous les soleils. Et sur ce nouvel autel dressé dans ce pays d'exode, tu apporteras des actions de grâce au Seigneur venant de tous les royaumes de la terre, afin que la vie devienne supportable aux pécheurs, que les repentants soient fortifiés et les affligés trouvent la consolation !" [MDD 1.20.12] "Oh, tais-toi !" dit Caïn. "Tes membres délicats sont autant de serpents pleins d'un amer poison, et sous ta tendre poitrine bien gonflée se trouve une cuirasse impénétrable avec laquelle tes bras de reptile écraseront ma pauvre et faible descendance. Car sous cette apparence, même le géant Léviathan deviendrait ton plus obéissant serviteur !" [MDD 1.24.10] Le nom de Caïn sera enlevé et remplacé par celui de "Athéope", ce qui signifie "Celui qui devint sans volonté selon la volonté de Dieu". Avec l'aide des tiens, tu façonneras en tressant des joncs et des roseaux un très grand panier long de sept, large de trois, haut d'une longueur d'homme, et d'une extrême solidité ; tu l'enduiras avec de la résine et toutes sortes de poix. Quand tu l'auras terminé avec la plus grande diligence, tu le poseras sur les eaux, puis récolteras des fruits pour quarante jours ; ensuite, tu mettras les fruits dans le panier où vous vous installerez finalement tous ensemble. [MDD 1.24.16] Abel dit alors : "Maintenant, frère Athéope, tu es libéré de toute faute, car celle-ci est resté chez Hanoc. Agis dorénavant selon la volonté du Seigneur ! Amen." [MDD 1.25.1] Vois : Abel disparut, et Athéope mangea des fruits, parfaitement heureux pour la première fois de sa vie ; et il fit exactement ce qui lui fut ordonné. [MDD 1.25.3] Vois, Athéope vit encore corporellement et spirituellement de nos jours, caché sur une petite terre au milieu des grandes eaux, en tant qu'observateur de vos actes et de votre conduite, et aucun mortel ne le découvrira jamais. [MDD 1.25.5] Ainsi rassasié, Athéope vit encore corporellement à l'heure actuelle en tant que premier fils d'homme sur la vaste face de la terre ; il lui est possible d'observer tous les faits et gestes des humains, et, par conséquent, il est un vieux témoin de tous Mes actes jusqu'à ce jour. [MDD 1.26.14] Kad (le voleur), Kahrak (le maître des prostituées), Nohad (le trompeur), Huid (le méchant), Hlad (le froid), Uvrak (la graine de serpent), Farak (le cruel), Molakim (le menteur), Uvrahim (le rusé flatteur), et Thahirak (le grand malfaiteur). [MDD 1.28.12] J'étais un flatteur raffiné et ai commis davantage de mal que vous et Hanoc, malgré toute sa violence ; car, si je n'avais pas été là, il se serait depuis longtemps débarrassé de sa divinité que je l'avais amené à accepter par toutes sortes d'astuces avec le soutien de Nohad et de Thahirak ; car Hanoc m'avait confié en secret que sa divinité lui causait beaucoup d'angoisse et le tourmentait nuit et jour, surtout lorsqu'il se trouvait seul, et qu'il avait souvent maudit cette malencontreuse idée qu'Uvrak lui avait suggérée - mais qu'il ne pouvait songer à changer les choses à cause du peuple, - même si elles étaient devenues presque insoutenables pour lui. [MDD 1.28.18] Vois, le discours d'Uvrahim donna de nouvelles forces à Thahirak, ainsi qu'à tous les autres qui avaient discouru avant Farak et prononcé des paroles pleines d'hypocrisie et d'égoïsme. Il commença aussi à parler, lui le pilier de tout mal qui s'arrogeait des droits divins, comme s'il détenait une puissance qui le plaçait au-dessus de Dieu, de Son éternelle et inviolable sainteté, de Sa justice, de Son amour, de Sa toute-puissance, comme s'il pouvait Le détruire et détruire avec Lui la création toute entière par la force d'un seul doigt ; car, ainsi qu'il l'affirmait souvent, il avait réussi à démasquer les menées du vieux Dieu et ne craignait pas de se mesurer à Sa force et d'engager un combat ouvert avec Sa toute-puissance ; par amour, Je ne voulus pas tirer la lourde épée de Ma colère contre un misérable ver de terre, - Moi, Celui qui n'a pas de fin, contre un rien, lequel n'est presque pas visible dans sa petitesse incommensurable face à Mon éternelle grandeur et à Ma puissance illimitée ; et il disait à tout venant que Ma faiblesse craignait sa force... [MDD 1.28.23] Vois : ce Thahirak (le grand malfaiteur) se tourna avec la rapidité de l'éclair vers l'assemblée et entama un discours de conclusion à l'adresse des princes, leur disant brièvement : "Frères, vous avez parlé si sagement et avec tant de force que j'en suis ébranlé jusqu'au plus profond de ma méchanceté ; je me suis rendu compte de ma nullité et de mon infinie faiblesse, ainsi que de la grande injustice de mes actes ; j'ai besoin de ta sagesse, Farak, mon frère, sans qu'il soit nécessaire de parler de toute mon infamie, puisque la monstruosité de la charge que j'occupais est suffisamment connue de tous. [MDD 1.29.1] Alors, Farak se leva une fois de plus et dit : "Vois, frère Thahirak, Dieu, ainsi que tous les esprits libres ne peuvent pas effacer ce qui s'est passé dans toutes les éternités des éternités, et nous autres humains le pouvons d'autant moins ! Je pense que tu seras d'accord avec moi si je te dis que si quelqu'un possède la moindre étincelle de sagesse, il sera forcé de raisonner de la façon suivante : [MDD 1.30.6] Après avoir terminé leur besogne et réuni les quelques reliques sans valeur des deux frères, ils quittèrent le théâtre du drame et, pleins d'amertume, s'enfoncèrent dans la forêt à la recherche de l'exécrable hyène par bandes de cent, séparés les uns des autres d'une trentaine de bras tendus ; vois, il ne virent aucun animal et encore moins d'hyène. Ils dirent : "Cette sale bête s'est certainement enfuie dans les montagnes ! Courage ! Bien que depuis Caïn aucun mortel ne se soit aventuré à poser son pied sur une montagne, nous allons cette fois-ci agir en protagonistes ; car nous avons une bonne raison de le faire et aucun Dieu ne désapprouvera cette initiative, vu que c'est notre bon droit de punir ces bêtes infâmes et voraces. C'est pourquoi nous nous disons une fois de plus : courage ! Et dussions nous en périr !" |
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